Reprise.

Retour à la campagne près une semaine francilienne.
Le beau-frère malade n'a pas de séquelle postopératoire, on souffle tous et on attend les résultats de la biopsie en continuant de croiser.


A peine rentré, j'ai déjeuné vite fait pour reprendre ma balade quotidienne en pause depuis 8 jours. La branche cassée du dernier marronnier a été évacuée, mes copains les ânes n'ont pas changé de pâture et le chantier n'attend que moi et mon courage.
Depuis maintenant trois semaines, c'est un gros bordel dans ma tête et le sommeil en a profité pour se tirer, c'gros bâtard ! J'ai même fait la connerie d'autoriser ma mémoire a m'inonder de souvenirs, c'est dire à quel point je suis en forme et elle ne se gêne pas c'te salope !
Elle me balance un mélange de Netflisque et Prailleme dès que le jukebox dans ma tête s'arrête une seconde, seule constante dans ces retours mémoriels : ils sont en lien avec ce que je traverse et ceux qui étaient et/ou sont dedans. Genre : "On pense que tu vas a-do-rer !" Il n'y manque rien, les images, le son, les odeurs, des ressentis physiques, les liens entre différents moments, c'est éprouvant.
Par contre il n'y a pas de logique dans la diffusion ni d'horaires programmés, c'est la surprise du sujet à n'importe quelle heure, c'est éprouvant aussi et j'ai la chance d'avoir mon mari qui me ramasse à l'éponge ou me serre la main avant qu'on s'endorme.

Le téléphone sonne, je réponds car c'est Orpheus (mon Yannchou pour la vie, c'est un détail mais il y tient.

Du coup, je vais me défouler sur le plafond, j'ai préparer le chantier et je suis en tenue de combat alors autant y aller. Il me reste la moitié du plafond vers la cuisine à descendre, c'est parti, musique de vieux à fond et courbatures à venir...
Tu vois Yann, je vide mon sac et la suite dans le prochain numéro.

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