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Hier soir, mon Smab d'amour à moi que j'ai et moi (bah oué du coup hein !) étions au restaurant dans la capitale avec des amis de blogs.
Juste avant ça, j'avais assisté médusé à la propagande syndicaliste sur le parvis de l'hôtel de ville de Bertrand par des grévistes qui réclamaient une revalorisation des salaires à grands coups de hurlements dans un micro saturant à qui mieux mieux, le tout bien arrosé de bière et/ou de vin, histoire de se donner du cœur à l'ouvrage, et du cœur, ils n'en manquaient pô... visiblement.
Bref, entre les cris partisans, nous était offerts des chansons partisanes ou du moins le programmateur aimait à le croire, ce qui me replongea dans mes années lycée avec "La bombe humaine" et autres "Quand t'es dans le désert".
Et la faune ! Man dieu cette faune imbibée !
Deux de QI, juste assez pour savoir ouvrir une canette et la vider pour noyer son ignorance dans la rancœur.
A 18h00, j'étais rejoint par le Smab précédemment cité avec qui on faisait le tour de Pédéland et un bout de Rivoli avant de nous orienter vers le restaurant, vite rejoints par le reste de la troupe.
Dernier arrivé, last but not least : Orphéus.
Premiers mots :
"Salut, mais pourquoi vous vous êtes mis si loin ? On va pas pouvoir dire du mal des gens !"
Tout ça parce qu'on était en bout de table et qu'il nous arrive, de très rares fois, d'avoir des pensées et des paroles acidulées envers nos semblables.
Lui à l'autre bout de la table, la distance ne put rien contre notre languedeputisme.
Par contre nous en apprîmes de bien étranges, si, si !
Figurez-vous que dans une gorge profonde, le plus dif... comment ça "c'est quoi une gorge profonde ?", m'enfin faut sortir le dimanche !
Une gorge profonde, c'est une gâterie buccale qui consiste à gober l'objet du désir et a tout enfourner jusqu'à la garde.
et donc, le plus difficile dans cet acte dixit Orphéus : "une fois la glotte passée, c'est que du bonheur !"
Les plus jeunes n'ont sans doute pas connu les 3615 et 3614 pour des rencontres ou des échanges cochons, mais Orphéus a même œuvré en tant qu'opérateur et sa description était assez... descriptive quand il parlait du moment où le connecté avait fini de jouer avec ses bijoux de famille...
On sait que le rainbow flag aperçu autrefois à Nofunland à disparu ce qui n'a pas empêché Jièm d'y acheter une maison, et là je suis d'accord avec Orphéus, qu'il aurait sans doute mieux fait de vendre pour se rapprocher de Toulouse, mais bon hein, après tout il fait ce qu'il veut.
En parlant de vouloir, Orphéus nous a révélé son deuxième prénom :
Volonté
Si, si, c'est en rapport avec son pacte de fidélité tout ça quoi.
On a appris aussi que les balcons du Palace... enfin bref que si les murs du Palace pouvaient parler...
Vous l'aurez compris, une soirée tout à fait banale...
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Plus sérieusement, encore que rien n'est faux, on a vu Matoo se shooter à l'insuline et nous expliquer, enfin de ce que j'ai compris, qu'il travaillait dans une usine avec des corps en sueur très virils tout ça quoi, Tarval a dégainé son légendaire carnet, Pascal nous expliqué dans quoi il travaillait et moi j'ai réussi deux ou trois fois à fermer ma bouche avant de dire des conneries, j'deviens trop fort, toutes les autres fois, j'ai pô pu !
Sinon les quatre autres convives furent discrets, sans doute effarés du nombre de sujets et de bêtises qu'on pouvait débiter en si peu de temps.
Pour finir on a raccompagné mon Yann national, pour la vie (c'est un détail mais il y tient) chez lui pour lui remettre son cadeau d'il y a archement longtemps qu'il lui était promis.
Ha pi un truc important, si vous voulez éviter un restaurant dont la cuisine, malgré le cadre sympathique et la musique spéciale pédés, n'a rien d'époustouflante, n'allez pas au Coupe gorge rue de la Coutellerie.
Voila, ça c'est fait aussi.
Maintenant Jièm tu peux reprendre la lecture de ce blog si tu le souhaites et j'entends d'ici Orphéus qui s'écrie : "Mais quelle sapole !"
J'avais prévenu...
1 De orpheus -
Mais quelle salope !