domahom (a blog odyssey since 2001)

A qui la faute ?
Peut-être à tout le monde en définitive.
A gauche comment nous avons voté ici et à droite comment ils ont là-bas (je me la joue nombrilique et courte vue à l'horizon des deux endroits où l'on vit) :


J'ai plein de questions dans la tête du coup.
Genre, est-ce l'environnement immédiat qui est propice à de telles différences ?
Est-ce que ce que l'on voit, entend et comprend de la vie politique, de la vie tout court (souvent raconté au travers d'un prisme "parisien" ou l'infantilisation de l'opinion en ne lui montrant que ce que l'on souhaite qu'elle voit) n'est pas perçu de la même façon qu'on soit sur la capitale ou en "région", qu'on soit citadin ou rural, qu'on soit actif ou passif retraité ?
Parce qu'à la vue des statistiques concernant les électeurs eux-mêmes, les écarts ne se justifient pas à eux-seuls au travers du taux de chômage ou du pourcentage de propriétaires. Non, il doit y avoir autre chose...
Est-ce un mix entre le quinquennat qui s'achève (avec un dégoût des affaires), les primaires de la gauche (avec une corrélation sur ce qui s'est passé à NY), les verts qui se cherchent (des poux dans la tête), la contestation qui grandit (parce que beaucoup de gens commencent à voir rouge), la peur de l'avenir et de l'autre (là j'ai pô de mot pour exprimer ma consternation mais je comprends qu'on puisse s'engager dans la marine, par contre le rejet de l'autre et de ce qu'il est ne sera pas plus profitable pour nous qu'il ne le sera pour eux) ? Je prends des raccourcis, certes, mais n'est-ce pas aussi ce qui se passe dans l'isoloir avec le vote sanction ?
On pourrait y ajouter nombre d'autres raisons, plus ou moins valables selon qu'on est pour ou contre... toujours est-il que je me questionne.
Alors que l’extrême droite soit un exutoire au ras le bol, je peux l'entendre, je peux le comprendre également, mais l’interprétation qui risque d'en être faite à la vue de l'instantané qui résulte du dépouillement, oui, il risque bien de profiter pour une bonne raison à de mauvaises causes.
Ce qui me donne encore espoir c'est que notre faculté à vivre en société soit plus fort que notre égoïsme... pour le reste, j'ai peur, peur qu'un jour on ne finisse par avoir que ce que l'on mérite.