Et d'un !

copains-apres.jpgCopains d'avant... Oui mais ça c'était avant !
Je me suis désinscrit du site Copains d'avant parce que je ne peux pas cautionner leur dérive, qu'elle soit commerciale, identitaire, politique, ou pire simplement très conne !
Sauf qu'à ce niveau de communication, y a pas de place pour la connerie.
N'aurait-il pas été plus pédagogique, voir humain, à défaut d'être honnête puisque l'argumentaire des explications données c'est (et je cite la réponse apportée à Lô par Benoît Méli, chef de projet Data chez Linternaute) :
Les données de délinquance sont en effet des données sensibles. Mais faut-il donc taire ces chiffres qui pourraient relativiser les discours sécuritaires qui surfent justement sur l'absence totale de chiffres jusqu'à présent ? Notre objectif est aussi de faire prendre conscience de la relativité du phénomène. C'est exactement ce que vous avez fait lorsque vous avez lu que le nombre de cambriolage près de chez vous atteint un taux de 6,15 cambriolages pour 1000 logements. Une chose est sûre : c'est bien l'absence de chiffres sur la délinquance qui entretient le tabou sur ce sujet et laisse un boulevard aux discours les plus extrêmes.
C'est clair qu'un boulevard aussi bien balisé est immanquable !
Donc, oui, pourquoi ne pas avoir donné les chiffres de création d'emplois (l'emploi est un sujet qui passionne les français tout autant que la délinquance) pour changer de ceux des destructions d'emplois ?
Alors je retourne l'argument de cette façon :
c'est bien l'absence de chiffres sur la création d'emplois qui entretient le tabou sur ce sujet et laisse un boulevard aux discours les plus extrêmes.
Qu'on vienne me dire que c'est une logique infantile, peut-être et je m'en moque puisque de toute manière elle est im-pa-ra-ble !
Je n'ai pas eu d'autre réponse à leur fournir que celle de me désabonner de leur service.
J'aurai pu simplement envoyer le message à la corbeille, accompagné d'une des plus belles insultes de mon répertoire, mais non, là, on touche à une dérive très grave.
Les réseaux sociaux ne servent pas qu'à publier des photos de chats, ils sont des armes pour manipuler, pour attaquer, pour faire fortune, mais aussi pour se défendre, pour s'indigner, pour informer.
J'ai su arrêter la clope, alors je survivrai très bien sans les réseaux sociaux, et quand vous ne m'y verrez plus, vous saurez qu'ici au moins, je suis chez moi.

Ajouter un commentaire

Les commentaires peuvent être formatés en utilisant une syntaxe wiki simplifiée.

Haut de page