Un mardi pas comme les autres.

Oué, ben ça faisait archement longtemps que je n'y avais pas mis les pieds (le reste aussi d'ailleurs), je veux parler du salon du livre de Paris !
Ben en vrai, ça ne me manquait pas, c'est étrange non ?
Ben non, c'est pas étrange, j'avais d'autres priorités.
Sauf que récemment, j'ai suivi une formation au cours de laquelle le gentil monsieur il a dit qu'il fallait faire un choix entre l'urgent et l'important, alors j'ai choisi, c'était très important que j'aille au salon.
Pourtant j'aime pas la foule, j'aime pas trop Paris, j'aime pas les hordes de mioches qui courent partout pour choper un poster, un sticker, un marque-ta-page, mais j'y suis quand même allé.
En plus un jour de pluie porte de Versailles, ça ne se rate pas :

versailles

Parc des expositions de la porte de Versailles à midi.
Sinon, oué c'était bien jusqu'à ce que les gosses arrivent.
Après on a fillé au McDo se mettre de l'huile de friture plein les doigts et je suis rentré à la maison pour y récupérer la voiture. Bah oué, j'ai pris le RER et le tram, puis le tram, le métro et le RER pour rentrer.
J'ai fait ma crotte, j'ai jeté ma pisse et je suis parti rembourser mes dettes aux collègues.
L'une d'elle me dit :
"Vl'a la star !"
Moi : "Gné ?"
Elle : "Il parait que t'as fait un carton vendredi !"
Moi : "Ha oué !?!"
Elle : "Ouais, le chef il est revenu tout fou en disant que Dom il avait plein d'idées, que c'était génial et patati et patata..."
Moi : "Ben demain il va pas trouver ma dernière idée très génial, je vais lui envoyer un mail teaseur et après il comprendra."
Elle : "?!?"
Moi : "Oué, je suis joueur..."
Tout ça c'est de la faute de l'autre chef qui après sa visite dans ma jungle s'est fendu d'un mail pour m'y écrire son étonnement de l'incompréhension générale dans la communication et de son optimisme sur le potentiel humain qu'il y a au boulot.
Pensez bien que dans ma réponse je me suis empressé de lui dire ce que j'avais identifié comme causes de cette incompréhension et surtout j'ai calmé son optimisme en lui disant tout mon ras le bol de participer à une course pour laquelle je n'ai pas le même matériel que les copines et que je n'espérais plus rien du comité olympique.
Alors le chef gentil, lui, il va recevoir une vrai lettre sur papier et tout et tout avec dedans une des raisons qui me poussent à dire que je n'attends plus rien de ma collectivité et que je ne crois pas aux miracles.
Parce qu'à force d'attendre, d'attendre encore, d'attendre toujours...

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