Et hop ! aux urgences...

Smab fait une sieste.
Je surfe dans le flux du ventilateur.

Ding - dong !
Je me lève et je te bouscule, direction la chambre pour enfiler mon jean parce que ça ne se fait pas d'ouvrir en slip.
Smab est plus rapide, c'est lui qui ouvre pendant que je me fringue.
C'est le beau gosse du 2ème voisin qui s'est ouvert le crane à la cave et qui pissait le sang et qui voulait du désinfectant.
J'arrive à la rescousse.
Ha ben c'est plus de points de suture ou de straps qu'il va lui falloir.
Un œuf, un beau bleu, et un magnifique balafre sur le front, quel dommage, un si beau garçon.
Le temps de le convaincre qu'il serait mieux de se faire... nan je risque de m'égarer.. heu... que disais-je ? Oui, il faut le conduire aux urgences.
Il est d'accord zut, j'aurais du demander autre chose, trop dommage, il retourne chez lui pendant que je me chausse.
Je le récupère un étage plus bas, lui demande s'il a tous ses papiers, la porte claque dans le courant d'air et forcément, il n'a pas ses clefs, allez essaie encore !
Une seule solution : dynamiter la porte passer par le balcon, c'est lui qui le fera parce qu'il fait de l'escalade et qu'il est déjà amoché.
Bref, nous voici en route pour la clinique qui nous oriente vers l'hôpital.
Je le dépose aux urgences, lui laisse mon n° de portable, zut il n'a pas pris son portable, trop dommage once again, je lui laisse de la monnaie pour me téléphoner afin de venir le récupérer.
Ça me rajeunit tout ça, ma lointaine jeunesse où j'étais vraiment ambulancier...

ambulance
PÎÎÎNN PÔÔÔNN PÎÎÎNN !

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