domahom (a blog odyssey since 2001)

Disons que ça résume assez le niveau du moral ces temps-ci.
J'ai postulé le mois dernier sur un poste en Bourgogne, sans trop y croire (mais quand même un peu hein) la réponse négative, de par la façon dont elle m'est parvenue, ne m'a pas affecté plus que ça.
Passons.
Le week-end dernier, je me suis offert une soirée avec des consœurs et confrères, un groupe de dingos, au restau à Paris. Avant, l'après-midi passé avec ma chouchoute dingo nous avait permis de faire mieux connaissance, de nous raconter, de nous livrer, de nous soutenir, de déconner et de se promettre d'autres rencontres pour encaisser la vie et lui dire qu'elle n'aura pas notre peau si facilement.
Un grand moment d'amitié.
Passons.
Au boulot, c'est pas de pire en pire, mais ça ne s'arrange pas, tant dans les conditions que dans les relations.
J'ai fait mon deuil de ce poste, je me suis coupé affectivement et émotionnellement de tout ce qui touche à l'avenir de la structure.
C'est une sensation étrange de regarder les choses avec ironie et détachement.
Je pense que dans les jours qui viennent je vais devoir choisir entre deux portes de sortie, l'une qui ne m'attire guerre et l'autre qui serait une situation provisoire en attendant de mettre les voiles très loin.
C'est quelque chose que je demande depuis plus de deux ans et "enfin" on envisage... on envisage...
Passons.
La semaine dernière nous avons appris une triste nouvelle, même si nous ne pouvions espérer une meilleure issue, l'impuissance fasse à une situation est une chose que je vis très mal et que j'assimile à un fort sentiment d'échec. Dans ce cas nous ne pouvions rien faire de plus que ce qui avait été tenté, mais voila... putain de mémoire !
C'est moche, t'encaisse et puis tu tentes comme tu peux d'évacuer ce que ça implique, ce que ça t'évoque... qu'il faut être présent pour ceux qui restent, être disponible, faire comme si pour ne pas sombrer... mais se mentir ne dure pas très longtemps et quand en rentrant du boulot tu ouvres la boîte aux lettres pour y trouver le faire-part...
bah tu t'effondres.